France, 1907 : Se dit en parlant d’un jeune homme on d’un adolescent qui se livre à des folies. Un préjugé fort répandu fait considérer la gourme des enfants comme une espèce d’émonctoire, de dépuration nécessaire à la santé. Donc le jeune homme, à ses débuts dans le monde, doit jeter sa gourme, c’est-à-dire son trop-plein de vigueur, sous peine de le jeter dans l’âge mûr, alors que les conséquences peuvent en être terribles.
Il faut en rabattre de ce préjugé né de l’ignorance ou de l’orgueil des mères. Les gourmes ne sont que la marque répugnante, comme dit le docteur Maréchal, d’un organisme taré. Et les mères, loin de se réjouir de leur apparition, ne peuvent considérer cette hideuse éruption chez leur enfant que comme la preuve certaine d’un sang vicié et appauvri et un pronostic de scrofule.